Odysée guérandaise, suite de la deuxième étape
(29 juillet)
L'idée était ce jour-là de suivre le GR 34 jusqu'à... où je pourrai (ou plus exactement, où je n'en pourrai plus de marcher) et de prendre ensuite un bus de ligne pour rentrer à Guérande.
Après ma visite du marais salant, j'ai poursuivi mon chemin sur une portion peu agréable.
Car pour passer au milieu des marais, Balzac l'a très bien dit, et les choses ont peu évolué depuis, il n'y a pas beaucoup de routes, et le sentier piéton se trouve donc longer plus la route que la côte (il n'est pas du tout "côtier", le GR, entre Guérande et Batz).
Qu'à cela ne tienne, j'ai fini par trouver un petit coin à l'ombre pour pique-niquer (et me remettre de la crème solaire).
Et puis j'ai repris la route en admirant les divers oiseaux qui s'installent dans les mares (ou vasières). Je vous les aurais bien montrés s'il avait été plus facile de les photographier. Mais, d'une part, avec la luminosité, je dois avouer que j'ai pris la plupart de mes photos à l'aveugle, et d'autre part, mon téléphone zoome très mal et il est compliqué de s'approcher de volatiles sans les faire fuir.
Les maisons, elles, ne bougent pas, et celles du bourg de Batz, où j'ai fini par arriver, sont là depuis longtemps.
Je me suis quand même demandé si ces voisins avaient fait exprès de peindre leurs volets de cette manière:
Et puis j'ai pesté un peu, parce qu'une fête quelconque m'a empêchée de suivre le balisage. Mais contourner cette carcasse d'église n'était pas plus mal.
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| (oui, ce cliché aussi est penché) |
Et j'ai retrouvé assez vite la trace du sentier de l'autre côté, puisque, enfin, on rejoignait la côte. En fait, à Batz, le GR est essentiellement à double sens: il mène à la boucle qui fait le tour du Croisic.
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| (Au premier plan, du poivre des marais) |
J'espérais trouver une indication me menant vers le nord pour entamer cette boucle sans aller trop loin, parce que je savais que le bus passait par là. Mais je n'ai pas identifié cette bifurcation, je n'ai vu d'arrêt de bus, et j'ai été obligée de faire demi-tour et de couper sauvagement à travers la ville pour retrouver le GR au niveau de la gare SNCF. Et là, j'ai constaté que je venais de rater un bus, à quelques minutes près, et que j'avais largement le temps de continuer jusqu'au terminus de la ligne, le prochain ne passant que dans une heure.
Cela fait manifestement longtemps que la plage est interdite aux chiens, par ici...
J'ai pu admirer l'ancienne criée du Croisic, en face des boutiques pour touristes.
Et comme j'avais le temps, je me suis autorisé un petit détour par le centre-ville.
Le Croisic (et Batz) m'a semblé une petite cité tout à fait agréable, et beaucoup plus jolie que La Turballe, où mes ex beaux-parents ont (eu) un appartement. Evidemment, les prix de l'immobilier ne sont pas les mêmes.
J'ai fini par arriver en face de la pointe de Pen-Bron où j'étais la veille.
Et je suis gentiment allée attendre le bus, parce que j'étais fourbue.
Libellés : randonnée, régions
14 Commentaires:
Marrante la copropriété, non seulement les volets, mais aussi le blanc de la façade, on voit bien la ligne de démarcation ;-) Quant au toit, on sent bien qu'il n'ont pas été refait ensemble LOL
- "Les maisons, elles ne bougent pas," attention attention, soyons prudents... réchauffement climatique, loi Duplomb, je serais pour une affirmation prudente, "Les maisons actuellement, elles ne bougent pas"
Autre point amusant, j'ai, nous avons connu et apprécié Le Croisic par feu, Belle Maman qui nous invitait une semaine l'an dans une petite maison charmante située au centre même de cette agréable cité... un personnage feu Belle Maman, faudrait que j'en parle un jour, c'était quelque chose !!
Bleck
Merci pour cette fin de deuxième étape. C'était une vraie odyssée, cette balade autour de Guérande avec ses deux hiéroglyphes et sa carcasse d'église.
C'est une chouette rando que tu nous narres. Et encore un coin à venir voir à ajouter à ma pile "virées sympas à prévoir".
Mais oui c'est marrant, surtout qu'il n'y a qu'une seule porte d'entrée malgré tout. Donc qui a refait la porte !!!? Et comment ça se sépare dedans ! Il faut aller enquêter !! :DDDD
Gilsoub, elle est frappante, c'est sûr, et intéressante à étudier.
Matoo, pour moi, il y a une porte peinte en rouge; mais au départ, c'était certainement la propriété d'une seule famille.
Bleck, le guide des marais salants nous a expliqué que Batz, Le Croisic et Saillé sont installés sur des affleurements de granit, ce qui rend les maisons très stables (sauf tremblement de terre ou vice de construction). En revanche, je doute qu'il y ait des caves...
Mme Chapeau, c'est une odyssée aussi parce que le sentier est loin d'emprunter le plus court chemin. Il faut croire que le randonneur (et la randonneuse) aime les détours.
Anne, il y a tellement de belles choses à voir un peu partout que je renonce à me faire une liste.
Chouette "promenade" ;-)
Belle soirée !
Pour moi, il y a deux portes, l'une peinte en rouge dont le haut est un segment de droite horizontal et une peinte en bleu dont le haut est un arc de cercle.
On pourrait dresser une liste d'endroits moches de notre beau pays, ce serait plus drôle de lire les commentaires désappointés de ceusses qui y habitent et trouvent l'endroit absolument délicieux et parce que, tout de même, notre beau pays est truffé de bleds à ouvrir le gaz même un matin de plein soleil !!
Bleck
Merci pour cette chouette balade, c'est effectivement un coin magnifique!
Béatrice, un peu longue, la promenade...
Mme Chapeau, votre interprétation vous abuse: la porte centrale est couleur bois, et non bleue (mais elle est devenue l'entrée de la seule maison de gauche, c'est certain).
Dr CaSo, Bleck, je photografie parfois des trucs moches, mais je les mets rarement sur ce blog; une idée à méditer.
J'aurais pu le voir si j'avais mieux regarder.
Et j'aurais dû voir ce regarder avec er le corriger avant de cliquer sur publier, désolée une fois de plus.
Mme Chapeau, nul n'est infaillible, et il m'arrive de corriger des fautes bien après la publication.
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