Le coin lecture: épisode 4

(30 juillet)


Sur les conseils de personne, mais parce que j'avais rencontré plusieurs fois le nom de cet auteur sans avoir encore rien lu de lui, et comme je suis prof d'allemand, j'ai rapporté de mon dernier voyage outre-Rhin:



Au début du siècle dernier, trois Allemands du Nord sont chargés d'apporter un bateau à vapeur en pièces détachées jusqu'au lac Tanganika et de l'y remonter, afin de remplacer un vieux rafiot. Survient, dans une situation déjà peu banale, la première guerre mondiale. Un officier britannique des plus originaux est alors chargé d'aller détruire le vieux vapeur, et se trouve fort étonné d'en découvrir un autre bien plus gros. L'auteur narre avec humour les aventures rocambolesques de ces Européens en Afrique.
Ce mélange de contexte historique et de personnages caricaturaux m'a fait penser à Die Vermessung der Welt, de Daniel Kehlmann, traduit en français chez Babel sous le titre Les Arpenteurs du monde. (Alex Capus, semble, quant à lui, assez peu traduit, ce qui est un comble pour un auteur né en France.)

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Homard à l'Armoricaine

(27 juillet)

Cette semaine, c'était l'été (oui, le temps se gâte déjà).
On peut dire qu'on l'avait attendu, qu'on a bien râlé de finir l'année scolaire en pull et pratiquement avec ses bottes, à cause de l' "humidité" du climat breton. Alors, forcément, dès que le soleil a enfin réussi à percer les nuages, tout le monde a voulu en profiter. Le résultat ne s'est pas fait attendre: dès lundi s'étalaient dans les supermarchés des bras, des dos, des décolletés couleur écrevisse...
Plusieurs raisons à cela: d'abord, nous avons attendu le soleil si longtemps que beaucoup sont sortis sans crème solaire; soit parce qu'ils n'avaient pas encore jugé utile d'en acheter, soit parce qu'ils ont espéré ainsi rattraper le temps perdu. Ensuite, le Breton a la peau naturellement pâle. Saviez-vous que c'est dans cette région qu'on recense le plus de cancers de la peau (ou de mélanomes malins, en tout cas)? Car le Breton, avec sa peau fragile, se croit protégé par son climat et ses nuages. Alors que les UV passent, au moins partiellement, à travers les nuages; et que le soleil, donc, fait parfois des apparitions fracassantes.
Quant à nous, bien que nous ayons passé plus de deux heures à la plage, nous avons échappé aux coups de soleil. Non pas tant parce que j'ai tartiné mes enfants de crème SFP 72 ou que je leur ai enfilé un maillot anti-UV. Certes, j'avais prévu une protection solaire. Bien sûr, le P'tit Mousse est resté couvert et à l'ombre. Mais surtout, nous ne sommes arrivés à la plage qu'après 16 heures, évitant par là même les heures les plus dangereuses.
Alors, l'été et le soleil, oui, mais avec sa crème, ses lunettes, son chapeau, et pas entre 11 et 16 heures! (C'est l'heure de la sieste, d'abord.)

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Tag musical

(25 juillet)

Je l'avais d'abord vu chez Béatrice, et je m'étais dit que ce n'était pas un truc pour moi. Et puis elle l'a mis dans son chaudron et m'a demandé de m'y coller. Ca fait toujours une idée de billet...

Le principe:




1 - Tu choisis ta chanson de l’été (ça peut être une chanson que tu écoutes en ce moment, un groupe qui joue du côté de chez toi, ou une chanson qui a accompagné un de tes étés précédents)
2 - Tu fais un beau billet sur ton blog
3 - Tu mets un lien vers ta chanson de l’été (ou une vidéo youtube de la chanson)
4 - Tu mets une copie de la règle du jeu dans l’article
5 - Tu mets un lien sur ce billet.
6 - Tu choisis deux ou trois blogueurs que tu souhaites taguer dans cette chaine pour qu’à leur tour ils nous proposent leur chanson de l’été.
Le player de radio a commencé à diffuser et tu peux écouter la radio des blogueurs :

L'ennui, c'est que j'écoute fort peu de musique. J'ai toujours été complètement ringarde des variétés. Déjà, à ma première boum, j'avais été fort étonnée de constater que pratiquement tout le monde reprenait telle ou telle chanson en choeur, alors que moi je ne l'avais jamais entendue. Ca doit être une des raisons pour lesquelles (oui, je pense qu'il y en avait d'autres) on m'a par la suite assez peu invitée aux boums...
Néanmoins, je propose aujourd'hui cette vieillerie qui me met de bonne humeur:


Et je laisse le soin à qui en a envie de reprendre l'idée (les chaînes non plus, ça n'a jamais été trop mon truc; je n'ai pas assez d'amis, comme dit une autre chanson)...

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Le coin lecture du lundi: troisième épisode

(23 juillet)


Sur les conseils de Mentalo, j'ai lu:



En fait, je crois bien que j'avais lu du bien de ce livre par ailleurs, et en lisant, il m'a même semblé reconnaître un extrait.
C'est l'histoire d'un jeune Islandais qui semble très froid et qui vit sa vie en l'analysant plus qu'en se laissant aller à ses sentiments. Sa mère lui a transmis une passion pour les roses, et s'est dans une serre qu'il a conçu, par mégarde, une petite fille. La mère, qui ne lui avait tout d'abord rien demandé, revient vers lui au moment où il s'y attendait le moins, avec la fillette, bébé surdoué qui va peu à peu faire sa conquête. Et le jeune homme, quittant le monde des roses pour passer à la réalité, va se révéler n'être pas si insensible que cela...
Je pense qu'il y a beaucoup de symboles dans ce roman, et, l'auteur étant quelque peu francophile (il est question de films de Truffaut), je me demande dans quelle mesure le titre ne fait pas référence au Candide de Voltaire...

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Un masque pour Barbe-bleue

(20 juillet)

Le P'tit Mousse hurle, et puis plus rien, juste cette grimace de douleur, et un geste de la main pour désigner son menton. Au début, je ne vois rien. Et puis, si, ça saigne. Pas énormément, mais il me faudrait quelque chose pour essuyer et apprécier la plaie. Je n'ai que nos serviettes mouillées sous la main. Je regarde. C'est bien fendu. On dirait qu'il va falloir des points. Je finis de me rhabiller en vitesse (tant pis pour l'huile!), je lui enfile rapido couche et pantalon, et je regarde de nouveau la plaie avant d'annoncer aux deux grands que, finalement, on n'ira pas acheter à goûter, il faut emmener leur petit frère à l'hôpital.
Quand nous sortons des vestiaires, il n'y a personne à l'accueil à qui j'aurais pu réclamer une compresse pour le menton sanguinolent. Heureusement, il y a des mouchoirs dans la voiture. Et trois compotes dans mon sac, ça fait toujours un petit goûter.
Je ne conduis pas plus vite qu'il ne le faut, peste un peu contre les embouteillages (c'est la sortie des bureaux), évoque avec le Pirate un itinéraire bis (la rue qu'il faut pendre pour aller à l'hôpital est annoncée barrée, mais finalement, c'est sa voisine, tout va bien). Je me gare sur une des places réservées aux "consultations urgences", bien que, comme le fait remarquer mon aîné, le parking officiel soit de l'autre côté. De là, nous avons juste à monter à l'accueil. Qui a été déplacé légèrement, il y a des travaux, on dirait.
J'évoque à l'infirmière qui nous reçoit l'accident de piscine (c'est crédible, mes cheveux sont encore mouillés et en désordre) et parle de points. Elle jette un oeil, confirme et applique une compresse sur laquelle elle inscrit "xylo" sur le menton fendu. Ce qui me permet de crâner auprès du Pirate: dans la voiture, nous avions évoqué une anesthésie locale. Il m'avait dit "masque", j'avais répondu "xylocaïne".
Et puis nous allons attendre dans la salle réservée à la traumatologie. Il y a là deux messieurs, un jeune et un plus âgé, qui ont chacun une plaie au cuir chevelu. Je ne sais pas ce qui est arrivé au jeune, mais pour le vieux, j'apprendrai plus tard qu'il est tombé de vélo. Quant au reste, ça sent les vacances: il y a une monitrice de centre équestre avec deux jeunes filles en pantalon d'équitation. L'une est déjà revenue dans la salle d'attente, l'autre, qui a été traînée sur quelque mètre par un cheval, doit passer des radios. A côté de moi, il y a une jeune fille avec le gros orteil bandé, et l'autre pied dans une tong. Avec la peau drôlement sèche. Ah non, c'est du sel, et du sable: elle s'est esquintée l'orteil sur un rocher, à la plage, et le centre de secours n'a rien pu faire pour elle.
Nous attendons, les patients ne partent pas vite, il y a des brancards de pompiers qui passent. Le P'tit Mousse trouve le temps de faire pipi par-dessus la couche enfilée trop vite, le Pirate explique à Numérobis comment jouer à Qui est-ce? (il y a des jeux, c'est fantastique!)...
Deux heures et demie plus tard, on vient enfin nous chercher. Ou plutôt, je fais comme si: l'infirmière n'a prononcé qu'un prénom, donc il doit s'agir d'un jeune enfant, et le mien s'appelle presque comme ça, il faut juste prononcer à la bretonne, et pas à la française. Les deux grands sont priés d'attendre sagement mon retour.
Dans le box de soin, l'infirmière fait asseoir le P'tit Mousse et tente d'ôter la compresse. Comme elle n'y parvient pas, elle dit que le médecin le fera. Il n'en fait rien et me demande de le faire; d'accord, même pas peur, ça se décolle tout seul. Le P'tit Mousse pleure. Il est fatigué, il a peut-être faim et il ne comprend pas trop ce qu'il fait là. Il faut attendre encore un peu que la salle de suture soit libre. Là, on tente de le détendre au protoxyde d'azote. Mais le masque ne le calme pas du tout, il pleure. L'infirmière lui tient la tête et le masque pendant que je lui tiens les mains, et le médecin recoud. Je ne regarde pas, au début, et puis je vois faire le deuxième point en pensant qu'il est mal parti, là, et qu'il ferait mieux de piquer plus loin, oui comme ça c'est mieux.
C'est fini. Mon P'tit Mousse a trois points bleus au menton. L'infirmière dit que je peux le prendre dans mes bras et ça ne lui échappe pas: il s'assied et me tend les bras. Je fais juste attention de ne pas accrocher les fils dans mon blouson en peau de nounours, et l'infirmière nous tend un diplôme de courage tandis que le médecin explique les soins à venir (en fait, rien, sinon faire enlever les fils une semaine plus tard).

K. , quant à lui, est fort soulagé d'entendre le message que je parviens à lui laisser sur le répondeur: j'étais partie sans mon portable, il est presque 21 heures, il s'est fait un sang d'encre.
En rentrant, nous apercevons deux chevreuils, sur la route...

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Barbe-bleue et les pirates

(18 juillet)

Les deux grands ayant fini leur cours de natation sans avoir eu les dix séances prévues au départ (à cause d'un retard dans le début des cours), nous avons eu pour eux une carte de dix entrées gratuites.
Pour la rentabiliser, nous avons décidé d'aller à la piscine, presque tous ensemble: K. avait du travail, et il ne raffole pas de cette activité. La seule condition posée: que les enfants fassent la sieste. Le P'tit Mousse, enthousiaste à l'idée d'aller dans l'eau avec ses frères au lieu de les regarder du dehors, s'est endormi tout de suite, au lieu de chipoter et de jacasser pendant deux heures.
Nous sommes donc passés par toutes les étapes sans problème: vestiaire, douche, pédiluve, avant d'arriver au bassin. Je tiens le P'tit Mousse par la main, ses frères se précipitent dans l'eau. Je descends une marche, deux. Monsieur 87 cm suit. Mais ne va pas plus loin. La profondeur du bassin, à cet endroit, est de 80 cm: il se rend bien compte que s'il descend une marche de plus, il risque d'avoir la tête au ras de l'eau.
Alors je commence par le prendre dans mes bras pour accompagner un peu les deux grands; mais ils se débrouillent très bien tout seuls. Je reviens donc vers le bord: à côté des marches, il y a des jouets pour les petits: bateau, moulin à eau, canard. On s'amuse cinq minutes, le temps de récupérer un tapis en mousse souple sur lequel j'assieds mon petit Mousse. Et je promène son "bateau" dans le bassin. Nous sommes bientôt assaillis par deux pirates, qui auraient bien un galion tapis aussi.
Ils en trouveront chacun un plus tard, et Numérobis en profitera pour faire un tour dans le grand bassin, là où il n'a absolument pas pied. Il lâchera même son esquif sous l'oeil interloqué du maître-nageur, qui a demandé au Pirate si son frère savait nager (non!) avant de le renvoyer vers une zone plus sûre. En voilà un qui n'a vraiment plus peur de l'eau.
Le P'tit Mousse s'amuse aussi, il boit pourtant deux ou trois fois la tasse, son tapis instable ne permettant des mouvement trop larges. Mais il y retourne chaque fois, confiant dans ce support. Il réclame même, pour faire comme ses frères, de glisser du toboggan. La pente est faible, mais le truc, c'est qu'il doit bien, à un moment donné, quitter le plastique ferme pour se jeter dans l'eau (et dans mes bras). Il répète l'expérience, prêt à affronter l'élément liquide. Cependant, il commence à avoir froid. Et même si nous avons vu arriver des copines de classe des deux grands, je décide de rentrer.
Passage à la douche, savonnage, retour dans la cabine du vestiaire. J'enfile un t-shirt au P'tit Mousse et je commence à m'habiller. Je suis en train de me demander si je vais mettre de l'huile ou pas quand, patatras! mon bébé glisse et s'étale par terre.

(la suite après-demain, si vous le voulez bien)

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Le coin lecture: épisode 2

(16 juillet)


Sur les conseils de Ah, ma zone!, qui connaît mon goût pour les langues et la linguistique, j'ai lu:


Une étude sur l'apprentissage de la langue maternelle et les mécanismes du cerveau, avec parfois quelques mots compliqués mais beaucoup d'explications abordables. La grammaire est plus ou moins innée, mais, comme la faculté d'apprendre une langue est surtout utile dans les premières années de vie, on la perd par la suite (au moment, en gros, où il devient plus intéressant de se reproduire). Ce qui explique pourquoi mes élèves sont intéressés jusqu'en cinquième, parfois encore en quatrième, et pourquoi il est inutile d'espérer faire devenir bilingues ceux qui arrivent en troisième sans avoir acquis un minimum de base...
J'avoue que j'ai eu un peu de mal avec certains passages, tandis que d'autres m'ont laissée sur ma faim: ce livre parle de l'apprentissage de l'anglais, et la traduction fait les liens avec le français, il me manque l'allemand!

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Il ne lui manque que la parole

(11 juillet)

Le P'tit Mousse est un (presque) grand, maintenant.
Il dort dans un vrai lit. Il se déshabille tout seul, mais a encore un peu de mal pour s'habiller. Il mange tout seul (avec les doigts, et alors?) sur une chaise de grand. Il a commencé à se savonner, dans le bain. Il se sert tout seul dans les framboisiers. Il donne les croquettes aux chats. Il s'assied sur le canapé avec un livre pour faire comme son père / sa mère / son grand frère. Il aide à ranger les courses. Quand il a soif, il va se chercher un verre (mais ne tente pas encore de se verser de l'eau de la carafe, Dieu merci). Il commence à pédaler sur son tracteur.
Mais il parle très mal. Il ne fait pas encore de phrases, alors que la petite d'une collègue, que j'ai vue l'autre jour au pot de fin d'année, est capable de dire: "Ma'go veut du gâteau."Alors qu'elle a deux mois de moins. En fait, le P'tit Mousse semble incapable d'enchaîner plus de trois phonèmes différents. Il dit "papin" ou "la-pin" en séparant les syllabes. Ce qui me fait pencher plutôt pour l'hypothèse d'un retard dans la maîtrise de l'appareil phonatoire. Il comprend tout ce qu'on lui dit, possède déjà deux couleurs ("jau" et "jou" / jaune et rouge), utilise même des adverbes comme "di" (aujourd'hui) et "aleu" (tout à l'heure, au sens de "plus tard"); je ne le crois pas sourd non plus. Non, il est juste paresseux de la mâchoire (enfin, quand il s'agit d'autre chose que de manger): pourquoi se fatiguer à articuler et à faire de longues phrases si Maman comprend tout (et au pire, Numérobis traduit assez bien)?

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Le coin lecture du lundi: épisode 1

(9 juillet)

Il ne vous aura pas échappé que, pendant les vacances, l'activité de la blogosphère diminue. Comme si tout le monde était prof... C'est pourquoi, depuis quelques années (au moins deux), je vous propose un message programmé par semaine, sur un thème précis. Cela m'évite de me creuser la tête pour écrire des messages qui retiendront peu l'attention. Cette année, après mon blog et mon nombril, j'ai choisi la littérature. Ou plus exactement, je me suis dit que je pourrais vous parler chaque lundi de mes lectures.
Et comme nous sommes aujourd'hui lundi, voici le premier volet de cette série estivale.


Sur les conseils d'un collègue, dont la soeur avait beaucoup aimé, j'ai lu:



Le titre fait évidemment référence à Enola Gay, avion qui largua la bombe atomique sur Hiroshima. Une mère reste cloîtrée chez elle avec sa fillette, sans savoir quel genre de catastrophe s'est abattue sur elles et les prive de presque tout. Elle sait juste qu'elle est seule, n'a pas le droit de sortir et doit faire comme si tout était normal pour son enfant. Au fil des jours et des semaines, les conditions de vie sont de plus en plus difficiles, le doute survient, la peur s'installe, et la fin sera tragique.
Un beau livre sur l'amour, la dépendance technologique et l'absurdité de notre monde moderne.

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Et pourquoi un jeudi soir?

(6 juillet)

Ca y est, nous sommes en vacances. Enfin, les enfants et moi. K. a posé plein de jours, mais il a encore différentes choses à régler; il aura, comme d'habitude, des vacances par intermittence.
Il va falloir occuper ces trois petits monstres, ce qui, loin du centre de toute ville digne de ce nom (et d'autant plus loin que K. revendique l'usage de la voiture pour cause de route glissante) et en l'absence d'une météo coopérative, risque d'être un peu compliqué.
Ce n'est pas que je manque de choses à faire: mon bureau n'a pas été aménagé vraiment, il y a des tonnes de papiers à trier (oups, la facture de téléphone!), du linge à ranger pour les années à venir (quoique, la météo étant ce qu'elle est, je ne suis pas sûre de mettre les vêtements d'hiver au placard), du ménage à faire... Mais j'ai du mal à m'y mettre quand les enfants sont là. Surtout quand le P'tit Mousse décide de m'aider. Et quant à mettre de l'ordre pendant qu'ils font la sieste, c'est compliqué aussi: je ne peux pas alors ranger leurs affaires, et puis, moi aussi, j'aime bien faire la sieste.
Mais enfin je vais faire mon possible, et tenter de dépoussiérer aussi un peu les liens de ce blog, qui commencent à dater sérieusement.

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Statistiques météo

(3 juillet 2012)

Non, mais alors il faut le dire, il y en a marre!
Depuis le début juin, il a fait beau quatre jours: le jour de la photo de classe des nains et la veille, le jour de la sortie de Numérobis au Port-Musée, une demie-journée le jour de la kermesse et une autre le lendemain (juste pour qu'on ne puisse pas accuser la directrice de maîtriser les nuages à sa guise).
Météo-France, qui m'envoie chaque jour son bulletin, ne se fatigue pas tellement avec les pictogrammes: le même toute la semaine, celui avec un nuage plus ou moins dégoulinant qui cache le soleil. Sur le site, j'ai aussi trouvé une carte qui m'informe des écarts par rapports à la moyenne des 20 dernières années. Et là, ce n'est pas la température qui pêche: objectivement, on est juste un degré sous la moyenne des températures du mois de juin. Même si le ressenti est inférieur, pour cause d'humidité permanente. Non, le déficit réel, c'est l'ensoleillement: 50% de la normale! Nous avons eu deux fois moins de soleil que ce à quoi nous pouvions nous attendre, et ce manque de lumière commence à peser lourdement sur le moral de tout le monde.
Sans parler des sommes abominables réclamées pas notre ancien propriétaire pour la remise en état de la maison. Il paraît que nous avons rendu une porcherie.

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